[:en]January: Let\’s talk about stigma[:fr]Janvier: Parlons de la stigmatisation[:]

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Let\’s Talk About Mental Health Stigma

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On behalf of the EPC team, we’d like to wish everyone a happy 2022! I hope everyone is doing well and enjoyed the holidays – or at least found some time to rest and unwind. Traditionally, bringing in the New Year is a time for self-reflection and a time to establish goals or “resolutions”. However, given these seemingly endless trying times, it may be more appropriate to discuss a more large-scale topic pertaining to mental health – stigma.

You’ve probably noticed that people are generally more willing to share about their back pain injuries rather than their feelings of anxiety – or more willing to talk about their seasonal allergies rather than their feelings of depression. People are also generally more inclined to call in sick due to a cold, rather than call in sick because they need a personal day – or even more likely to seek treatment from a professional for a sprained wrist than to seek help for unresolved past trauma.

Why is that? In short, the answer is often in relation to mental health stigma.

But what is stigma?

“Stigma is a set of negative beliefs and prejudices about a group of people, as well as negative behaviours towards groups of people. Many people face stigma because of their race, religion, gender, sexuality, economic situation, and a variety of other things.”

Sadly, mental health seems to have all kinds of stigmas attached to it. In fact, mental health stigma is so prevalent that according to the CAMH “46% of Canadians thought people use the term ‘mental illness’ as an excuse for bad behaviour, and 27% said they would be fearful of being around someone who suffers from serious ‘mental illness’.”

This can often manifest in sentences ranging from “that person is just crazy” or “why are they sleeping all the time, they’re so lazy” to perhaps other sentences such as “just pick yourself up” or “you have so much to be grateful for, you should just be happy”.

While these aforementioned sentences may sometimes be well intended, they can be quite hurtful and the ramifications of mental health stigmas are real. Stigma and discrimination (whether it be overt or covert) can greatly impact a person’s quality of life. Evidence shows that stigma can result in the following consequences and more;

  • Loss of self-esteem, feelings of being devalued.
  • Difficulties making friends and having long-term relationships.
  • Problems obtaining employment and finding housing.
  • Problems participating in social activities.
  • Delays in seeking treatment and receiving appropriate medical care.
  • Financial stress and economic hardship.
  • Reduced life expectancy as a result of these multiple stressors.

Luckily, the world seems to be shifting towards a more inclusive and empathetic take when it comes to mental health. Next Wednesday, the 26th of January 2022, is Bell’s Let’s Talk Day So, I’d like to end this newsletter with ways we can help break the stigma;

  • Educate yourself and others to challenge negative stereotypes about mental health.
  • Head over to this site to learn terms to use instead of \’mental illness\’.
  • Be aware of your own behaviour and attitudes towards mental ‘illness’.
  • Use accurate and sensitive words in communications with – and about – people. For example, we can say “someone with schizophrenia” rather than “schizo”.
  • Support those living with mental health issues by respecting their dignity and demonstrating respect.
  • Be inclusive. It is against the law in Canada for employers and service providers to discriminate against people with mental health and substance use disorders. When people are denied access to things such as jobs, housing and health care, this violates their human rights (Ontario Human Rights Commission).

Whether it be for yourself or a loved one, I’ve included a list of helpful resources below. Should you like more information or resources, feel free to give us a call at 514-758-7792 or email us at info@epcenter.ca

Once again, wishing you all the best in 2022! Remember to be kind to yourselves.

Kind regards,

Émilie Rose Casey
 
Resources

https://www.thelinkottawa.ca/en/mental-health/reducing-stigma-.aspx
https://www.camh.ca/en/driving-change/the-crisis-is-real/mental-health-statistics
https://www.manulife.ca/business/mental-wellness-solutions/understanding-mental-health/stigma.html

[:fr]

Parlons de la Stigmatisation de la Santé Mentale

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De la part de l\’équipe du CPÉ, nous souhaitons à tous un joyeux 2022 ! J\’espère que vous allez bien et que vous avez profité du temps des fêtes – ou du moins que vous avez trouvé le temps de vous reposer et de vous détendre. Traditionnellement, l\’arrivée de la nouvelle année est un moment de réflexion sur soi et un moment pour établir des objectifs ou des \”résolutions\”. Toutefois, en cette période d\’épreuves apparemment infinie, il serait peut-être plus approprié de discuter d\’un sujet plus vaste lié à la santé mentale : la stigmatisation.

Vous avez probablement remarqué que les gens sont généralement plus enclins à parler de leurs maux de dos que de leurs sentiments d\’anxiété – ou plus enclins à parler de leurs allergies saisonnières que de leurs sentiments de dépression. Les gens sont aussi généralement plus enclins à prendre un congé de maladie à cause d\’un rhume plutôt que parce qu\’ils ont besoin d\’un jour de congé personnel – ou encore plus enclins à consulter un professionnel pour une entorse du poignet que pour un traumatisme passé non résolu.

Mais pourquoi est-ce le cas ? En bref, la réponse est souvent liée à la stigmatisation de la santé mentale.

Mais qu\’est-ce que la stigmatisation ?

\”La stigmatisation est un ensemble de croyances négatives et de préjugés sur un groupe de personnes, ainsi que des comportements négatifs envers des groupes de personnes. De nombreuses personnes sont confrontées à la stigmatisation en raison de leur race, de leur religion, de leur sexe, de leur sexualité, de leur situation économique et de divers autres éléments.\”

Malheureusement, la santé mentale semble avoir toutes sortes de stigmates qui lui sont attachés. En fait, la stigmatisation de la santé mentale est si répandue que, selon le CAMH, \”46 % des Canadiens pensent que les gens utilisent le terme \”maladie mentale\” pour excuser un mauvais comportement, et 27 % ont dit qu\’ils auraient peur de côtoyer une personne qui souffre d\’une \”maladie mentale\” grave.\”

Cela peut souvent se manifester sous la forme de phrases allant de \”cette personne est folle\” ou \”pourquoi dort-elle tout le temps, elle est si paresseuse\” à peut-être d\’autres phrases telles que \” ramasse-toi\” ou \”tu as tellement de raisons d\’être reconnaissant, tu devrais juste être heureux\”.

Bien que ces phrases puissent parfois être bien intentionnées, elles peuvent être très blessantes et les ramifications des stigmates de la santé mentale sont réelles. La stigmatisation et la discrimination (qu\’elles soient manifestes ou cachées) peuvent avoir un impact considérable sur la qualité de vie d\’une personne. Il est prouvé que la stigmatisation peut entraîner les conséquences suivantes et plus encore ;

  • Perte de l\’estime de soi, sentiment d\’être dévalorisé.
  • Difficultés à se faire des amis et à avoir des relations durables.
  • Difficultés à obtenir un emploi et à trouver un logement.
  • Difficultés à participer à des activités sociales.
  • Retards dans la recherche d\’un traitement et la réception de soins médicaux appropriés.
  • Stress financier et difficultés économiques.
  • Une espérance de vie réduite en raison de ces multiples facteurs de stress.
Heureusement, le monde semble évoluer vers une prise en charge plus inclusive et empathique en matière de santé mentale. Mercredi prochain, le 26 janvier 2022, sera la journée \”Cause pour la cause\” de Bell. J\’aimerais donc terminer ce bulletin en vous expliquant comment vous pouvez contribuer à lutter contre la stigmatisation;
 
  • Informez-vous et informez les autres pour combattre les stéréotypes négatifs sur la santé mentale.
  • Soyez conscient de votre propre comportement et de vos attitudes envers la \”maladie mentale\’.
  • Utilisez des mots précis et sensibles dans vos communications avec les gens – et à leur sujet. Par exemple, on peut dire \”une personne atteinte de schizophrénie\” plutôt que \”fou\” ou \”schizo\”.
  • Soutenez les personnes vivant avec des problèmes de santé mentale en respectant leur dignité et en faisant preuve de respect.
  • Soyez inclusif. Au Canada, la loi interdit aux employeurs et aux fournisseurs de services de faire preuve de discrimination à l\’égard des personnes souffrant de troubles de santé mentale et de toxicomanie. Lorsque des personnes se voient refuser l\’accès à des choses comme l\’emploi, le logement et les soins de santé, cela constitue une violation de leurs droits fondamentaux (Commission ontarienne des droits de la personne).

Que ce soit pour vous-même ou pour un proche, j\’ai inclus une liste de ressources utiles ci-dessous. Si vous désirez plus d\’informations ou de ressources, n\’hésitez pas à nous appeler au 514-758-7792 ou à nous envoyer un courriel à info@epcenter.ca.

Encore une fois, je vous souhaite le meilleur en 2022 ! N\’oubliez pas d\’être gentils avec vous-mêmes.

Bien à vous,

Émilie Rose Casey
 
Ressources

Références
https://www.thelinkottawa.ca/en/mental-health/reducing-stigma-.aspx
https://www.camh.ca/en/driving-change/the-crisis-is-real/mental-health-statistics
https://www.manulife.ca/business/mental-wellness-solutions/understanding-mental-health/stigma.html

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